INCERTITUDES

Questionnements, recherches et quotidien. Nuages, intempéries et bouillonnements. Sourires, joies et bonheurs.

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Emplacement : Québec, Canada

Je suis le reflet de la perception de mes semblables.

30.4.06

Je n'aurai pas le temps



Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
De visiter toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps de tout faire

J'ouvre tout grand mon coeur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de coeurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, bien trop court

Et pour aimer
Comme l'on doit aimer quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps, pas le temps

J'ouvre tout grand mon coeur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de coeurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court,
C'est bien trop court



paroles: Pierre Delanoë
musique: Michel Fugain

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26.4.06

Grande muraille d'incompréhension

Voici Jingjing et Chacha, cyberflics.
L'omniprésence de Jingjing et Chacha (noms tirés de «Jing Cha») qui signifie simplement «police» sur les pages Web de la ville de Shenzhen est symptomatique d'une politique de surveillance qui touche les dizaines de millions d'internautes chinois. Ouvertement affichée à différents ordres de gouvernement, la censure ne se cache pas, elle se montre fièrement.


Mais que sont ces «comportements inappropriés» que l'on veut contrôler sur le Web? Les internautes chinois l'ignorent parfois eux-mêmes. En effet, il n'existe pas de liste officielle des mots ou débats interdits. On les découvre soi-même en tentant en vain de les soumettre à des moteurs de recherche situés à l'extérieur de la «Grande Muraille de feu», le système de filtrage gouvernemental qui isole la Chine du reste du Web. Les thèmes «chauds» peuvent changer d'une semaine à l'autre, selon les décisions du Bureau d'information du conseil d'État.

«La fonction réelle de Jingjing et Chacha est de rappeler aux internautes que la police les surveille tout autant que dans le monde réel», a déclaré un de ces policiers en chair et en os au quotidien Beijing Qingnian Bao, cité par le New York Times Magazine.

Extrait de lapresseaffaires.com section Technaute, 26 avril 2006

L'ignorance, mère de toutes les incompréhensions de ce monde, n'est pas le résultat d'un choix... Une de ses causes vient de la répression des droits des individus par d'autres individus s'affublant eux-mêmes du titre de "bien pensants"...

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24.4.06

Divagation


L’être se tait

La pensée est fatiguée

Un bruit incessant bourdonne dans la pièce, la radio qui joue

Cette impression d’entendre encore et toujours les mêmes choses

La pensée n’a pas envie d’analyser

Elle veut seulement se reposer

Le chien sur les genoux qui ronfle

L’oiseau dans l’arbre qui chante

La pluie qui tombe

La pensée ne veut pas analyser mais elle ne sait pas comment s’arrêter

En fait, elle a peur de s’arrêter

Elle a peur de savoir qu’elle ne sait pas

Tout ce qu’elle connaît vient du passé

Et dans la référence du passé, elle ne trouve pas le répit qu’elle recherche

Il ne lui reste qu’à se calmer car présentement rien ne lui donne prise, elle est trop fatiguée de penser...

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21.4.06

Les voici, les voilà!

La nature en perpétuel mouvement créatif....

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20.4.06

Sans titre


Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour mieux voir, mais pour mieux briller.

F. Nietzsche

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19.4.06

Ma grande carte

J’ai reçu un cadeau en fin de semaine, une très grande carte remplie de mots.

Les mots représentent notre outil le plus sophistiqué pour communiquer entre nous.
Ils sont notre moyen pour tenter de décrire le plus précisément possible nos pensées et nos émotions.
Ils peuvent emprunter tous les adjectifs comme beaux, laids, gentils ou méchants.

Ils peuvent susciter une gamme infinie de réactions chez ceux qui les reçoivent.
Ils sont pouvoir et c’est pour cette raison qu’il est primordial de prendre grand soin de la façon dont on les utilise.
Ils peuvent facilement devenir le combustible alimentant les plus grandes guerres.

Le langage est ce qui nous distingue de tous les autres êtres vivants.
Il est notre d’influence suprême auprès de nos semblables.
Il a le pouvoir d’amorcer des changements dans les mentalités et dans notre monde.
Si les mots sont utilisés avec discernement et intelligence, ils propagent la paix et l’amour.

Les mots de ma grande carte me parlent de respect, d’amour, de générosité, de pardon, de grandeur et de beauté, de réconciliation et de tendresse.
Ils sont une inspiration profonde pour ma vie et m’imprègnent actuellement de toutes leurs significations.

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14.4.06

Perles du soutien technique


Pour faire un clin d'oeil au billet de ce cher Max, le support informatique faisant partie de mes fonctions, j'aimerais partager quelques perles provenants de mon quotidien.


  • Je demande au client: "Utilisez-vous un Mac ou un PC?" Et lui de me répondre: "Je ne sais pas, je l'ai acheté en vente il y a deux mois environ, est-ce que ça peut aider?" Oui, certainement monsieur, cette information est extrèmement pertinente!!

  • Un client a des problèmes d'accès à des sites sécurisés (encryptés). Je lui demande s'il voit dans la barre d'adresse de son fureteur la mention https:// au début de l'adresse Internet. Il me répond: "Non je ne l'ai pas encore vu car je ne me suis pas déplacé pour me présenter à cette adresse, je suis chez moi présentement. Si vous voulez, je peux y aller et vous rappeler." Surtout, apportez un papier avec vous, comme ça vous pourrez la noter correctement!

  • J'aide une dame à faire un changement de mot de passe pour un accès Internet et c'est très laborieux et long, elle doit recommencer à plusieurs reprises chaque étape car elle n'est vraiment pas à l'aise avec l'informatique.... Au bout d'éternelles minutes de soutien, elle finit par me dire: "Je m'excuse madame, c'est très long, c'est que je n'ai pas la haute vitesse." Bien oui, c'est bien ce que je me disais aussi!!!

  • Et finalement, un classique: "Pouvez-vous fermer toutes les fenêtres qui sont présentement ouvertes?" Et le quidam de rétorquer: "Un instant, je me lève pour aller les fermer et je reviens, pouvez-vous m'attendre?". Pas de problème, n'oubliez pas celles du sous-sol...

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13.4.06

Pleine lune

Elle est magnifique ce soir et présentement directement dans la fenêtre de mon salon à me sourire pendant que je tape sur mon clavier!
J'aimerais bien vous montrer ici une de mes photos et non pas celle-ci glanée sur Internet mais je n'ai pas l'équipement nécessaire... dommage.

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Montée de lait

Juste un petit mot ce matin car comme toujours, l'actualité dans les medias me fait rougir.

Est-ce qu'on pourrait laisser Guy Cloutier tranquille et arrêter de chercher les scandales avec son histoire... On l'utilise comme bouc émissaire pour calmer l'opinion publique (comme c'est aussi le cas pour Zacarias Moussaoui d'ailleurs). La vie de cet homme est déjà détruite. Pensez-vous qu'il pourra encore adresser la parole à une quelconque femme en quelque part au Québec sans se faire harasser par des commentaires désobligeants?

Au lieu de nous acharner sur ces personnes, regardons dans notre environnement immédiat. Des abuseurs, des violents, des fraudeurs, des extrémistes religieux, il y en a dans nos propres familles ou dans notre entourage immédiat. Dirigeons donc nos énergies au bonnes causes et mettons nos efforts à régler nos propres histoires plutôt que de nous acharner sur ces personnes à outrance et sans discernement.

C'est tout ce que j'avais envie de dire aujourd'hui.

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10.4.06

Croyances

"L'acceptation d'une croyance n'est-elle pas un couvercle mis sur cette peur, sur cette peur de n'être rien du tout, d'être vide ? Et pourtant un récipient n'est utilisable que lorsqu'il est vide et un esprit qui est rempli de croyances, de dogmes, d'affirmations, de citations est en vérité un esprit stérile, une machine à répétition."

J. Krishnamurti, La première et la dernière liberté, 1964

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9.4.06

Panne électrique

Cette nuit, je me réveille à 1h30, mal de ventre. Bon, c'est quand même positif de constater que je suis toujours régulière ( j'avais mis un point d'interrogation sur mon calendrier le 9 avril, ma façon à moi de me souvenir de vérifier si mes cycles hormonaux sont normaux). Je prends deux comprimés anti-douleur de bedaine et retour sous les couvertures.
Réveil suivant: 7h15 mon heure habituelle en semaine. Après quelques secondes, histoire de redémarrer les fonctions neuronales, je réalise que c'est dimanche! C'est si calme... Je me retourne, me colle sur mon chien et me rendors à nouveau. Dans mon demi-sommeil une pensée me fait sourire: "la grâce matinée une fois par semaine, voilà le jaloux plaisir de la célibataire sans enfant!"

À mon réveil, aucun bruit, le silence total, pas même le discret ronronnement du réfrigérateur ne se fait entendre. Je regarde le reveil: rien... Bon, j'attend quelques instants encore une fois pour donner la chance à mon cerveau de sortir de sa léthargie et de se positionner en mode "jour". Ca y est... ça se remet à penser... Éclair de génie: "Il n'y a pas d'électricité ce matin."

Bon, je me lève... quelle heure est-il? Trouve mon cellulaire: 11hrs, il est tard! Réflexe habituel: allumer la radio... Une petite voix intérieure me dit: "Oublie ça ma chère, tu te souviens, il n'y a pas d'électricité ce matin?".... Bon d'accord. Autre réflexe: je me dirige vers ma cafetière, j'imagine déjà ma première tasse de café, la meilleure de la journée! La petite voix me répète: "T'a déjà oublié, pas d'électricité, pas de café!" Merde! Je me sers un verre de jus...
Mes plans de la matinée sont un peu chambardés... ménage, lavage... ce sera pour demain. Je me dis alors: "C'est pas grave, je vais aller vérifier mes courriels en attendant"... On oublie ça aussi!

Je téléphone chez Hydro: c'est une coupure planifiée de 7h30 à 16h00.
Planifiée? C'est drôle, je n'ai pas été avertie. Il me semble qu'ils nous envoient un avis habituellement. On m'aurait oublié, possible.
Ensuite, pourquoi le dimanche? Ils sont drôles eux, pourquoi pas en semaine?

Je dois vite m'adapter... la vie sans électricité est bien différente. C'est d'avoir tout à coup plus de temps pour toucher à des choses impalpables. La tranquilité et l'absence de bruits ambiants et de divertissements artificiels incitent à rejoindre des états d'âmes souvent oubliés. L'observation et la réflexion, c'est précieux.

Et je me mets à réfléchir sur notre niveau de dépendance à cette source d'énergie. Sans l'électricité pendant de longues périodes, l'économie arrêterait de rouler! On a oublié comment vivre sans elle et on possède peu de moyens pour pallier à ce manque. De plus, les pannes sont si rares maintenant que lorsqu'elles se produisent, on en perd nos références. C'est un peu comme si notre monde s'arrêtait de tourner pendant quelques temps et que toutes nos valeurs qu'on croient innébranlables, étaient remises en question.

Il me semble que ca nous ferait peut-être du bien de manquer un peu de quelque chose ici parfois...

De toute façon, panne électrique ou pas, c'est une necessité de toujours tout remettre en question!

N.B. Finalement, c'est revenu à 15h15 et me voici déjà devant mon ordi... avec la petite voix, la fatiguante, qui me crie: "DÉPENDANTE"

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7.4.06

Mésadaptable


Semaine tirée par les cheveux qui se termine... insomnies, problèmes digestifs, migraine, évènements perturbants au bureau, démarches gouvernementales et bancaires à effectuer avec tout ce que ça comporte de ggrrrrr et de *&?%$#!.
Tout en même temps, assez pour mettre à terre la plus obstinée des têtues!

Je me sens vidée! Ce soir, mon cerveau est à "off". Je suis en état d'absence de volonté, juste envie de rien! à part peut-être quelques morceaux de chocolat et un verre de lait.

C'est parfois exténuant; parce que pour obtenir seulement le juste et le minimum il faut y mettre tant d'énergie: structures bureaucratiques lourdes, hiérarchies débilitantes, services à la clientèle pourris, indifférence des autorités, déresponsabilisation généralisée, syndrome du "jemenfoutisme" exacerbé!


Nous vivons dans des sociétés tellement structurées! La structure est devenue si imposante qu'elle a complètement oubliée pourquoi elle existe. Tout est si compartimenté qu'il est impossible de se remérorer la globalité.

Et puis moi, dans ce monde, je me sens souvent perdue... pas à ma place... mésadaptée et mésadaptable.


Le vrai est trop simple, il faut y arriver toujours par le compliqué. Georges Sand

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4.4.06

Couleurs...

Ces jours-ci, je m'amuse à changer les couleurs de mon site.
On dirait que je n'arrive pas à me fixer....

C'est un peu comme mon tempérament où les dominantes sont l'errance, la recherche et l'insatisfaction perpétuelles!!

Et je dis ça en riant bien sûr. Il n'y a aucune vérité dans l'énoncé ci-haut. Ce sont des affirmations purement hypothétiques! : ))

n.b. me rire de moi est un amusement certain.

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3.4.06

Paradoxalement moi

Le blogue, je l'écris d'abord pour moi... parce que je sens le besoin de m'exprimer mais que je n'ai pas envie d'écrire un livre, ni un journal intime, ni autre texte connu ou caché.

Je l'écris aussi parce que dans mes plus grands fantasmes égocentriques, je rêve d'être applaudie, approuvée, aimée ou au contraire rabrouée, contestée, détestée. Je rêve de provoquer une réaction, de secouer certaines idées reçues, de pousser des gens à sortir de leur léthargie, de me forcer à sortir de la mienne.

Pourtant, je ne parle pas de mon blogue à mon entourage... très peu de gens proches de moi sont informés de son existence. Je suis pudique: je ne me dévoile pas complètement aux gens qui m'aiment. Mes questionnements demeurent mon jardin secret. Mon blogue devient une petite porte entrouverte sur mon univers intérieur. Il m'aide à décrouvrir mes propres paradoxes.

Souvent, je me dis qu'un jour peut-être, je n'aurai plus rien à y exprimer.
Peut-être un jour... Tout est possible.

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2.4.06

Petite séance photo aujourd'hui...


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Posted by Picasa Je garde une certaine retenue tout de même!

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Impôt

Mes déclarations d'impôts sont terminées et envoyées, enfin!

Résultats: Mon salaire ayant augmenté en 2005 en raison d'une promotion, je me trouve a avoir changé de "strate"de revenus. Grande nouvelle: Je fais maintenant officiellement partie de la classe moyenne la plus taxée au Québec! Adieu les retours d'impôt et les déductions, désormais autour de 40% de mes revenus vont à l'État (qui se chargera avec joie de choisir pour moi comment en disposer) !

Comment m'en sortir? Revenir à un revenu plus modeste, ce qui suppose un retour en arrière (j'aime mes fonctions actuelles).... Devenir carriériste et rêver à un poste de haute direction (le PDG de mon entreprise gagne 3.7 millions par année, ses premiers vice-présidents 2.3 millions, etc.)... Chercher des "échappatoires fiscaux" plus ou moins honnêtes.... Redevenir travailleur autonome... Déposer 10 ou 20 000$ par année dans un REER quand j'ai de la difficulté à me projetter dans le temps même pour le lendemain....

C'est frustrant de faire partie des gens les plus exploités du système... et de réaliser qu'aucune porte de sortie ne correspond à mes valeurs....

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