INCERTITUDES

Questionnements, recherches et quotidien. Nuages, intempéries et bouillonnements. Sourires, joies et bonheurs.

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Emplacement : Québec, Canada

Je suis le reflet de la perception de mes semblables.

26.2.07

S'aérer les esprits

Après-midi de congé. Magnifique journée. Patinage sur le lac.

Deux buts avoués: calmer le mental et faire un peu de cardio.

Constat: buts partiellement atteints.

Primo: Tu ne quittes pas mes pensées. Je réalise que je t'ai laissé conquérir beaucoup d'espace dans mon coeur... chose que je fais rarement et m'en voilà bien attrapée.

Secundo: À la toute fin de l'après-midi, au moment de remonter la petite pente pour aller enlever mes patins... Chlang! Le grand écart. Eh oui, moi quand je tombe, je ne fais pas cela à moitié. Il faut que ce soit spectaculaire! Résultat: dos en compote pour quelques jours.

En regardant ma dernière semaine, encore une fois je constate que le libre arbitre est une utopie et que la vie connaît bien avant moi mon propre chemin...

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24.2.07

C’est parti!


Je le sentais venir depuis quelques temps déjà
Son énergie se rapprochait de moi
Je l’ai peut-être aidé un peu, mais si peu
Il n’a pas vraiment eu besoin de moi finalement
Pour me présenter ses visées
Semblant prédéterminées

Je le désirais, le rêvais, le visualisais
Et je l’appréhendais aussi
Le voilà qui se pointe maintenant avec véhémence
Comme une grande roue
Dans laquelle je dois monter
Ce partenaire de vie
Qu’il me faut marier
Plutôt que contrer


J’ai déjà fait allusion à ce veil ami ici
Son nom est Mouvement
Et il me côtoie régulièrement

Quatre semaines, trente jours, un mois
Pour tout transformer
Précieux espace temps
Dont il faudra me faire un allié
Car la liste ne cesse de s’allonger
Tous ces détails à ne pas oublier
Afin d'installer ma nouvelle base
À des centaines de kilomètres de l’actuelle
Tout réorganiser, tout planifier
Ne rien négliger

Voilà que le retour de mon vieux copain de route
Apporte avec lui une énergie nouvelle
Que je devrai assurément canaliser
Pour mettre en place les évènements
Car bien de nouveaux défis

Se pointent avec grand empressement!



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22.2.07

Toi

Les minutes, les heures et les journées défilent
Tu te fais silence
Encore et sans répit, tu reviens en moi
Ta voix, ton visage, ton corps, ton odeur

La sensation de tes mains sur ma peau
Je te vois, je te sens, je te ressens
Parfois objet de désir
Souvent objet d’angoisse ou de crainte
Je me retrouve face à cette réalité qui me pèse

Ces mois de complicité ont créé la reconnaissance
La tendresse et l’attachement
Et maintenant, cette lourde absence

J’aimerais tant avoir le contrôle de ces émotions
Pouvoir te laisser te dissoudre
Comme une simple idée passagère
Mais il y a de ces pensées
De celles qui se juxtaposent aux sentiments
Dont on perd totalement le contrôle
Car elles possèdent une empreinte quasi indélibile
Elles se font récurrentes et parviennent à miner le quotidien
Même par la volonté de la raison
Elles demandent une éternité
Avant de ne plus hanter le mental entêté

Difficulté à accepter l’état actuel de notre histoire
Cette indéfinition que j’appréciais jadis
Est devenue imprécision m'obsédant maintenant trop souvent

Il y a évidemment des moments ou j’arrive à continuer
Sans savoir, sans être rassurée
Mais il y en a d’autres ou je ne fais que rêver
De pouvoir enfin connaître la suite
Que cette histoire puisse soit se vivre, soit se terminer
Ou du moins emprunter une avenue plus définie
Seulement savoir…


Car de trop penser, ma tête veut parfois éclater.


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21.2.07

Si simple


«Voir, entendre, aimer.
La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil.»

Christian Bobin

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20.2.07

Chaleur tropicale en février


Je te croisais régulièrement depuis quelques années maintenant. Même employeur, postes différents, étages différents, connaissances communes. Petits yeux coquins, sourire franc et honnête, les premiers regards fûrent déjà empreints de ces étincelles qui ne trompent jamais. Les circonstances ont conservé pendant longtemps notre histoire tout ce qu’il y a de plus platonique. Ton couple, mon couple, ton âge, le mien, les mondes si lointains dans lesquels nous évoluons de part et d’autre. Toi, dont toute l’énergie est orientée vers la création, les technologies et l’explosion de ta différence d’être, de ta pensée complètement « hors de la boîte ». Moi qui, malgré cette même révolte intérieure qui me nourrit depuis le plus loin que ma mémoire peut me ramener, ayant choisi le conformisme et le fonctionnement sécurisant des modèles déjà existants.
Nous avons continué à nous croiser, à nous sourire, à nous donner mutuellement cette petite attention particulière, différente de celle accordée à la plupart des autres collègues. Des dizaines de rencontres fortuites ponctuées par cette sensation de bien-être, de connexion des âmes, de désir des corps. Les années ont passées, les évènements se sont succédés. Tu as retrouvé ta liberté, moi la mienne. L’étincelle est demeurée.

Récemment, tu as quitté cet employeur commun. Tu as débuté ta « vrai » carrière, celle d'après les études, celle qui t'a choisis et qui convient si bien à cette nature qui est la tienne. Malgré ce départ, nous avons continué à nous croiser régulièrement en raison de nos amitiés communes. Ces soirées que, par le plus grand des hasards, nous terminons indubitablement installés l’un près de l’autre, à discuter, à rire, à partager cette différence qui nous a toujours connectés comme des aimants. Fins de soirées tout autant polies qu'amicales se terminants invariablement par les bises traditionnelles.

Un soir, l’histoire se transforme…
Vendredi, une autre de ces soirées animées réunissant nos amis communs se déroule dans une toujours très agréable atmosphère d’abandon et de détente. Comme plusieurs fois ces derniers temps, tu te pointes au milieu de la fête, après une de tes longues journées à créer et développer de nouveaux mondes virtuels. Ton magnifique sourire, tes petits yeux bleus si lumineux, te voilà par le plus grand des hasards, encore rapidement près de moi. Tu t’installes, notre bulle se crée et se ferme au monde extérieur. Nous sommes confortables, joyeux, libres. Je perçois que nous ressentons tous les deux cette relation unique et très positive.

Il se fait maintenant tard, je travaille le lendemain. Je décide de quitter. Tu acceptes sans aucun commentaire. Je me lève, j’enfile mes multiples peaux pour me préparer à affronter le froid glacial de ce soir de février. Tu me regardes dans les prunelles et tout-à-coup m’offre instinctivement une bouche en cœur qui demande à être embrassée. Une forte pulsion me fait m’exécuter sur le champs. Et voilà! Le baiser fatal. Comble de malheur: ils ont tous été témoins de l’événement imprévu. Un grand « Hoooo » nous parvient de l’assistance. Eh oui, nous sommes victimes de notre si chaude bulle qui éclate aux yeux de notre entourage! Nous sommes pris au jeu de notre désir commun. Mais nous n’avons maintenant plus envie de nous arrêter. Nous avons goûté à un fruit juteux ne demandant qu’à être dévoré en entier.

Mon univers t’est dès lors offert. Tu te plais à venir le conquérir pour les quelques prochaines heures d'ivresse et de volupté partagées. Après tous ces instants de tâtonnements et de sentis imprécis, nous nous retrouvons là, près l’un de l’autre, à découvrir ce qui ne nous était pas si inconnu finalement. Je me plais à explorer cette peau douce et brûlante, colorée presque en entier par ces injections d’encre de toutes les couleurs qui dessinent milles formes sur tes membres forts et fermes. Tu découvres mes chairs plus usées que les tiennes mais encore si imprégnées de tout ce qui sait trouver son plaisir. Des moments très précieux prennent formes. Un plaisir commun dans un abandon total: deux êtres partageants la connexion de la peau et des âmes. Mon énergie se multiplie, la tienne explose dans un tourbillon de couleurs et de saveurs.

Je suis bien, tu es bien, nous sommes bien. Rien de plus que deux personnes qui n’attendent rien, ne cherchent rien mais sont totalement en harmonie avec leurs instincts les plus puissants. Ces instincts qui savent naturellement imbiber le moment présent d’un bonheur sans nom et sans attente. Une nuit se terminant avec le sourire commun de deux êtres repus se réveillants dans la totale acceptation de ce qui est.

Quelle libération!

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19.2.07

Voilà ce que sont nos relations!


Les relations entre les être humains sont, pour la plupart, basées sur un ménagement d’intérêts réciproques. L’autre comble le vide, procure ce qui semble manquer, devient objet de plaisirs éphémères. À partir du moment où, pour diverses raisons, il n’est plus utile, on l’ignore et on se tourne vers celui qui nous apportera plus de satisfaction. L’amitié est l’étiquette que l’on donne à plusieurs de nos relations pour décrire ce jeu continuel du donnant donnant, du « jettez après usage ». Et lorsque la relation s’affuble du terme « amour », elle devient encore plus pernicieuse. On se permet dès lors de prendre sans demander, d’exiger, d’ignorer, de piétiner et de faire taire sans remord.

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18.2.07

L'attachement

Un sentiment commun aux hommes, aux animaux et peut-être à d’autres êtres vivants sous des formes plus subtiles…

Il vient de l’habitude, de l’impression de connaître,
d'une sensation de sécurité créée par la familiarité
Il rend l’absence pénible et la présence toujours trop courte
Sourde angoisse de séparation
Ne plus revoir, ne plus toucher, ne plus sentir ce que l'on reconnaît
Un manque viscéral ressenti au plus profond des chairs
Qui ne fait que grandir dans le temps et le silence
Et dont la raison ne possède pas les clés pour appaiser
Déraisonnable inquiétude qui perd le contrôle
Pouvant même parfois entraîner des comportements innapropriés
Qu’aucun remord n’arrivera à faire oublier

Mal surnois ressenti dans le bas-ventre qui surprend sans crier gare
Au moment où l'on croyait avoir retrouvé le calme
Pour arriver enfin à continuer sans cette présence connue, chaude et rassurante…

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Sagesse au quotidien


"Ma très chère Incertaine, souviens-toi à chaque jour que la vie est un rêve qui dure deux secondes: une seconde pour mourir au passé, une seconde pour aimer au présent.
Mais quel est donc ce besoin de compréhension? Il n'y a rien à comprendre. Juste vivre la relation dans le partage, l'affection, l'amour et la générosité. Et voilà quelle est notre vie!"

Ces mots sont d’une vieille dame toute simple dont toute la vie fût marquée par une ouverture sans jugement dans un accueuil de chaque instant.

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14.2.07

Principe d'incertitude

Le nom de mon blogue a une connotation scientifique que je ne connaissais pas avant cette semaine...

"L'impossibilité de localiser un électron avec exactitude à un moment précis est analysée par Werner Heisenberg qui, en 1927, formule le principe d'incertitude. Ce principe stipule l'impossibilité de déterminer simultanément la position exacte et le moment d'une particule. Non pas à cause de l'imprécision des appareils de mesure, mais à cause d'une caractéristique intrinsèque du monde quantique. En premier lieu, il est impossible de mesurer la position d'une particule sans perturber sa vitesse. Les connaissances de la position et de la vitesse sont dites complémentaires, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent pas être précisées simultanément. Ce principe est aussi fondamental si l'on veut comprendre la mécanique quantique telle qu'elle est conçue aujourd'hui: les caractères ondulatoire et corpusculaire du rayonnement électromagnétique peuvent être compris comme deux propriétés complémentaires du rayonnement.

Le principe d'incertitude est à la base d'un effet curieux appelé "Effet Tunnel". Si une balle est lancé contre un mur, celle ci rebondit faute d'avoir assez d'énergie pour traverser le mur. Au niveau microscopique, la mécanique quantique affirme qu'il y a une probabilité non nulle pour qu'une particule se retrouve de l'autre coté du mur. Le principe d'Heisenberg autorise les particules à emprunter de l'énergie à condition de la restituer dans les délais temporels imposés par les relations d'incertitudes. Ainsi, face à un mur de béton, les particules peuvent (et le font parfois!) emprunter suffisamment d'énergie pour creuser un tunnel à travers le mur. Ce phénomène est bien sur très improbable au niveau macroscopique puisqu'il faut que toute les particules d'un objet aient la chance de pouvoir traverser au même moment! La petitesse de la constante h montre qu'il faudrait attendre au moins l'age de l'univers estimée avant d'avoir une chance de réussir.

En vertu de ces principes, l'Univers obéit à un modèle mathématique précis et rigoureux qui ne peut que déterminer la probabilité d'occurrence d'un futur possible. Ce futur n'est donc pas forcement celui qui se réalise... "

Info glanée sur divers sites Internet dont wikipedia et geocities.

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3.2.07

Il est une fois…

Tu es là
Le cœur en chamaille
Tu te perds
Ton esprit vascille
Entre la raison et la fuite
Perdu dans le monde de tes pensées
Complètement asphyxié par leur effervescence
Tu ne sais plus quoi, pourquoi
Où tu t’en vas
D’où tu viens
Plus d’énergie
Inatteignable
Recherche d’isolement
Impression que personne ne te comprends

Je suis ici
En symbiose avec toi
Ressentant profondément le courant qui te traverse
Voudrais t’atteindre par mes mots
Mais ne sais pas comment
N’y arrive pas
Voudrais te dire : Je suis là
À l’écoute
Présente pour tout
Te tendant la main
Accueil inconditionnel
Dans un grand élan de compassion
Et d’amour


Veux-tu me laisser te rejoindre...


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