Grande muraille d'incompréhension
Voici Jingjing et Chacha, cyberflics.
L'omniprésence de Jingjing et Chacha (noms tirés de «Jing Cha») qui signifie simplement «police» sur les pages Web de la ville de Shenzhen est symptomatique d'une politique de surveillance qui touche les dizaines de millions d'internautes chinois. Ouvertement affichée à différents ordres de gouvernement, la censure ne se cache pas, elle se montre fièrement.
Mais que sont ces «comportements inappropriés» que l'on veut contrôler sur le Web? Les internautes chinois l'ignorent parfois eux-mêmes. En effet, il n'existe pas de liste officielle des mots ou débats interdits. On les découvre soi-même en tentant en vain de les soumettre à des moteurs de recherche situés à l'extérieur de la «Grande Muraille de feu», le système de filtrage gouvernemental qui isole la Chine du reste du Web. Les thèmes «chauds» peuvent changer d'une semaine à l'autre, selon les décisions du Bureau d'information du conseil d'État.
«La fonction réelle de Jingjing et Chacha est de rappeler aux internautes que la police les surveille tout autant que dans le monde réel», a déclaré un de ces policiers en chair et en os au quotidien Beijing Qingnian Bao, cité par le New York Times Magazine.
Extrait de lapresseaffaires.com section Technaute, 26 avril 2006
L'ignorance, mère de toutes les incompréhensions de ce monde, n'est pas le résultat d'un choix... Une de ses causes vient de la répression des droits des individus par d'autres individus s'affublant eux-mêmes du titre de "bien pensants"...
L'omniprésence de Jingjing et Chacha (noms tirés de «Jing Cha») qui signifie simplement «police» sur les pages Web de la ville de Shenzhen est symptomatique d'une politique de surveillance qui touche les dizaines de millions d'internautes chinois. Ouvertement affichée à différents ordres de gouvernement, la censure ne se cache pas, elle se montre fièrement.
Mais que sont ces «comportements inappropriés» que l'on veut contrôler sur le Web? Les internautes chinois l'ignorent parfois eux-mêmes. En effet, il n'existe pas de liste officielle des mots ou débats interdits. On les découvre soi-même en tentant en vain de les soumettre à des moteurs de recherche situés à l'extérieur de la «Grande Muraille de feu», le système de filtrage gouvernemental qui isole la Chine du reste du Web. Les thèmes «chauds» peuvent changer d'une semaine à l'autre, selon les décisions du Bureau d'information du conseil d'État.
«La fonction réelle de Jingjing et Chacha est de rappeler aux internautes que la police les surveille tout autant que dans le monde réel», a déclaré un de ces policiers en chair et en os au quotidien Beijing Qingnian Bao, cité par le New York Times Magazine.
Extrait de lapresseaffaires.com section Technaute, 26 avril 2006
L'ignorance, mère de toutes les incompréhensions de ce monde, n'est pas le résultat d'un choix... Une de ses causes vient de la répression des droits des individus par d'autres individus s'affublant eux-mêmes du titre de "bien pensants"...
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