Panne électrique
Cette nuit, je me réveille à 1h30, mal de ventre. Bon, c'est quand même positif de constater que je suis toujours régulière ( j'avais mis un point d'interrogation sur mon calendrier le 9 avril, ma façon à moi de me souvenir de vérifier si mes cycles hormonaux sont normaux). Je prends deux comprimés anti-douleur de bedaine et retour sous les couvertures.
Réveil suivant: 7h15 mon heure habituelle en semaine. Après quelques secondes, histoire de redémarrer les fonctions neuronales, je réalise que c'est dimanche! C'est si calme... Je me retourne, me colle sur mon chien et me rendors à nouveau. Dans mon demi-sommeil une pensée me fait sourire: "la grâce matinée une fois par semaine, voilà le jaloux plaisir de la célibataire sans enfant!"
À mon réveil, aucun bruit, le silence total, pas même le discret ronronnement du réfrigérateur ne se fait entendre. Je regarde le reveil: rien... Bon, j'attend quelques instants encore une fois pour donner la chance à mon cerveau de sortir de sa léthargie et de se positionner en mode "jour". Ca y est... ça se remet à penser... Éclair de génie: "Il n'y a pas d'électricité ce matin."
Bon, je me lève... quelle heure est-il? Trouve mon cellulaire: 11hrs, il est tard! Réflexe habituel: allumer la radio... Une petite voix intérieure me dit: "Oublie ça ma chère, tu te souviens, il n'y a pas d'électricité ce matin?".... Bon d'accord. Autre réflexe: je me dirige vers ma cafetière, j'imagine déjà ma première tasse de café, la meilleure de la journée! La petite voix me répète: "T'a déjà oublié, pas d'électricité, pas de café!" Merde! Je me sers un verre de jus...
Mes plans de la matinée sont un peu chambardés... ménage, lavage... ce sera pour demain. Je me dis alors: "C'est pas grave, je vais aller vérifier mes courriels en attendant"... On oublie ça aussi!
Je téléphone chez Hydro: c'est une coupure planifiée de 7h30 à 16h00.
Planifiée? C'est drôle, je n'ai pas été avertie. Il me semble qu'ils nous envoient un avis habituellement. On m'aurait oublié, possible.
Ensuite, pourquoi le dimanche? Ils sont drôles eux, pourquoi pas en semaine?
Je dois vite m'adapter... la vie sans électricité est bien différente. C'est d'avoir tout à coup plus de temps pour toucher à des choses impalpables. La tranquilité et l'absence de bruits ambiants et de divertissements artificiels incitent à rejoindre des états d'âmes souvent oubliés. L'observation et la réflexion, c'est précieux.
Et je me mets à réfléchir sur notre niveau de dépendance à cette source d'énergie. Sans l'électricité pendant de longues périodes, l'économie arrêterait de rouler! On a oublié comment vivre sans elle et on possède peu de moyens pour pallier à ce manque. De plus, les pannes sont si rares maintenant que lorsqu'elles se produisent, on en perd nos références. C'est un peu comme si notre monde s'arrêtait de tourner pendant quelques temps et que toutes nos valeurs qu'on croient innébranlables, étaient remises en question.
Il me semble que ca nous ferait peut-être du bien de manquer un peu de quelque chose ici parfois...
De toute façon, panne électrique ou pas, c'est une necessité de toujours tout remettre en question!
N.B. Finalement, c'est revenu à 15h15 et me voici déjà devant mon ordi... avec la petite voix, la fatiguante, qui me crie: "DÉPENDANTE"
Réveil suivant: 7h15 mon heure habituelle en semaine. Après quelques secondes, histoire de redémarrer les fonctions neuronales, je réalise que c'est dimanche! C'est si calme... Je me retourne, me colle sur mon chien et me rendors à nouveau. Dans mon demi-sommeil une pensée me fait sourire: "la grâce matinée une fois par semaine, voilà le jaloux plaisir de la célibataire sans enfant!"
À mon réveil, aucun bruit, le silence total, pas même le discret ronronnement du réfrigérateur ne se fait entendre. Je regarde le reveil: rien... Bon, j'attend quelques instants encore une fois pour donner la chance à mon cerveau de sortir de sa léthargie et de se positionner en mode "jour". Ca y est... ça se remet à penser... Éclair de génie: "Il n'y a pas d'électricité ce matin."
Bon, je me lève... quelle heure est-il? Trouve mon cellulaire: 11hrs, il est tard! Réflexe habituel: allumer la radio... Une petite voix intérieure me dit: "Oublie ça ma chère, tu te souviens, il n'y a pas d'électricité ce matin?".... Bon d'accord. Autre réflexe: je me dirige vers ma cafetière, j'imagine déjà ma première tasse de café, la meilleure de la journée! La petite voix me répète: "T'a déjà oublié, pas d'électricité, pas de café!" Merde! Je me sers un verre de jus...
Mes plans de la matinée sont un peu chambardés... ménage, lavage... ce sera pour demain. Je me dis alors: "C'est pas grave, je vais aller vérifier mes courriels en attendant"... On oublie ça aussi!
Je téléphone chez Hydro: c'est une coupure planifiée de 7h30 à 16h00.
Planifiée? C'est drôle, je n'ai pas été avertie. Il me semble qu'ils nous envoient un avis habituellement. On m'aurait oublié, possible.
Ensuite, pourquoi le dimanche? Ils sont drôles eux, pourquoi pas en semaine?
Je dois vite m'adapter... la vie sans électricité est bien différente. C'est d'avoir tout à coup plus de temps pour toucher à des choses impalpables. La tranquilité et l'absence de bruits ambiants et de divertissements artificiels incitent à rejoindre des états d'âmes souvent oubliés. L'observation et la réflexion, c'est précieux.
Et je me mets à réfléchir sur notre niveau de dépendance à cette source d'énergie. Sans l'électricité pendant de longues périodes, l'économie arrêterait de rouler! On a oublié comment vivre sans elle et on possède peu de moyens pour pallier à ce manque. De plus, les pannes sont si rares maintenant que lorsqu'elles se produisent, on en perd nos références. C'est un peu comme si notre monde s'arrêtait de tourner pendant quelques temps et que toutes nos valeurs qu'on croient innébranlables, étaient remises en question.
Il me semble que ca nous ferait peut-être du bien de manquer un peu de quelque chose ici parfois...
De toute façon, panne électrique ou pas, c'est une necessité de toujours tout remettre en question!
N.B. Finalement, c'est revenu à 15h15 et me voici déjà devant mon ordi... avec la petite voix, la fatiguante, qui me crie: "DÉPENDANTE"
Libellés : Je Me Moi
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