INCERTITUDES

Questionnements, recherches et quotidien. Nuages, intempéries et bouillonnements. Sourires, joies et bonheurs.

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Emplacement : Québec, Canada

Je suis le reflet de la perception de mes semblables.

26.2.06

Ce qui...

Ce qui m'insulte le plus de notre société actuelle: l'incompétence et le manque de rigueur;

Ce qui irrite mes sens dans ma vie quotidienne: le manque de courtoisie, l'indifférence aux autres, le manque de civisme;

Ce qui me fait sourire: un sourire, un enfant, une pensée folle;

Ce qui me fait pouffer de rire: quelqu'un qui fait le clown pour moi, des blagues un peu grivoises;

Ce qui me fait plaisir: un mot gentil, un calin, une gâterie;

Ce qui me procure du bonheur: une attention particulière, un clin d'oeil complice, voir des gens qui s'aiment;

Ce qui me fait verser des larmes: la joie, le bonheur, la tristesse de l'autre, les évènements qui font remonter des blessures de mon inconscient, ...et contrer le vent froid de février! ;

Ce qui fait que j'ai envie de vivre: ma curiosité, la beauté de ce qui m'entoure, ma liberté;

Ce qui fait que ma vie est si belle: la force intérieure avec laquelle je suis née qui me fait surmonter des tas d'épreuves, me fait jouir du présent et me pousse toujours vers l'avant;

Ce qui m'attend ce soir: un "film de fille" pour vivre tout plein d'émotions. Yé!

À bientôt!

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25.2.06

De mon cru

J'aime beaucoup cette photo de la ville de Québec.
Pour ceux qui connaissent, je l'ai pris de la fenêtre de ma chambre à l'hôtel Hilton.


Journées d'hiver, journées de neige, journées de froid

Lente saison aux jours s'allongeants

En mon coeur je retrouve toujours la chaleur

Pour chaque année supporter tes emportements

Et conserver la certitude

Que te suivant vient le beau temps!
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21.2.06

Communiquer

J'ai suivi une formation au bureau aujourd'hui.
Nous avons effectué un jeu où deux personnes étaient placées dos à dos et devaient communiquer ensemble pour la résolution d'un problème compliqué.
Une personne possédait la solution, l'autre avait à sa disposition tous les éléments de la solution mais ceux-ci étaient si bien mélangés qu'il lui aurait été très difficile de parvenir à résoudre le problème par elle-même . Nous étions minutés et la formatrice comptait tout haut les minutes pour augmenter la pression. En plus, le reste du groupe devait prétendre avoir réussi assez facilement la même épreuve au préalable ce qui augmentait le stress de performance.

Je jouais l'instructeur (celui qui a la solution entre les mains et qui doit l'expliquer à l'autre). J'ai tenté de toutes les façons possibles de faire comprendre à ma partenaire comment résoudre le problème mais en vain! Après dix minutes, j'ai déclaré forfait. Le reste du groupe a alors avoué avoir aussi failli à l'épreuve comme nous.

Cet exercice m'a permi de réaliser comment la communication est souvent biaisée entre deux personnes. Chacun arrive avec son propre schéma de référence et son propre langage interne. Les mêmes mots ne veulent pas dire tout a fait la même chose pour l'un et l'autre. Chacun définit le monde selon sa propre perception.
On arrive dans un échange avec tout notre bagage, nos émotions, nos "bibites". On débute comme ça et on essait de se comprendre.
La plupart du temps, on prend pour acquis que l'autre résonne comme nous mais ce n'est pas le cas. L'incompréhension prend place. On imagine que l'autre a saisi notre idée telle qu'elle s'exprime pour nous mais ce n'est pas le cas. Lorsqu'on reçoit la réponse de l'autre, on réalise la distorsion. Vient ensuite le sentiment d'être incompris, on peut perdre patiente et la violence verbale peut s'en suivre.

Il devient encore plus clair pour moi qu'il y a une réelle nécessité d'établir un concensus sur la signification des mots avant de débuter tout dialogue.
Ce concensus n'existant pas la plupart du temps entre amis, familles ou collègues de travail, alors comment peut-il être présent entre différentes cultures?

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20.2.06

Pensée du lundi

Le guerrier pacifique a la patiente d’attendre que la boue se dépose et que l’eau se clarifie.

Il se tient immobile jusqu’au moment opportun pour que la bonne action vienne d’elle-même.

Il ne cherche pas l’accomplissement mais attend les bras ouverts pour acceuillir toute chose.

Prêt à utiliser toutes les situations, ne gaspillant rien, il incarne la lumière.

Le guerrier pacifique possède trois grand trésors: la simplicité, la patience et la compassion.

Simple dans ses actions et ses pensées, il retourne à la source de l’être.

Patient avec ses amis comme avec ses ennemis, il vit en harmonie avec la façon dons les choses sont.

Compatissant envers lui-même, il fait la paix avec le monde.

Certains traiteront cet enseignement d’incensé, d’autres de sublime et d’impraticable.

Mais pour ceux qui ont regardé au dedans d’eux-mêmes, cet illogisme est parfaitement logique.

Et pour ceux qui le mettent en pratique, le sublime a de profondes racines.
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Extrait du livre: La Voie du Guerrier Pacifique de Dan Millman
J'ai lu ce livre à l'âge de 21 ans. Il a répondu à plusieurs questions que je me posais et a changé ma façon d'aborder la vie.

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18.2.06

La princesse du poil

Le plus gentil petit chien que je connaisse.... le mien!

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17.2.06

Amour...

Cette semaine, des copains ont débuté un échange de courriels suite à un premier message anonyme diffusé de façon large, du style "mass mailing" (comment traduit-on ce terme?).

Le message concernait la religion islamique et a sûrement été créé suite aux évènements des caricatures du prophète Mahomet. La personne qui l'a créé employait des propos diffamatoires et négatifs sur cette religion et relatait une série d'évènements supposément causés par des gens la pratiquant.

Et le débat a commencé et dure encore, depuis trois jours.... Des gens ce sont sentis interpellés, d'autres lésés... Tous veulent ajouter leur grain de sel au débat d'idées. Dans ce groupe d'envoi dont je fais partie, il y a des gens de toutes religions et toutes croyances. Chacun a une opinion et veut la diffuser dans de longs messages avec des citations et des références annotées. Plus le débat avance, plus je constate la distance et l'incompréhension qui se développent entre les participants.
Ce besoin d'avoir le dernier mot, le discours le plus savant, d'étaler ses connaissances...
C'est un début de guerre.... guerre des mots.... guerre des gestes.... guerres des gens qui se disent amis... guerre entre hommes... guerres entre peuples.

Je ne participe pas au débat mais ça me permet de m'observer à travers les propos des autres.
De mon côté je n'adhère pas à une religion ou un système de croyance spécifique. Je lis ces messages avec un certain recul. Évidement mon objectivité est relative car moi aussi je proviens d'une culture qui m'a transmis des systèmes de pensée profondément (et inconsciemment) ancrés.

Je suis triste de constater la violence dans les propos des gens... C'est tout le contraire de l'amour qu'on propage en entretenant ces débats....
Voici ce qui se dégage de ces propos: "Ma religion est meilleure que la tienne... Ma religion n'est pas violente... Mes croyances sont pacifiques... L'Islam est ceci... Le catholicisme est cela... Le boudhisme est meilleur... L'hindouisme est moins bon et vice-versa, etc. Et on se relance et on en remet.
Je suis triste en lisant ces messages, triste de constater que nous sommes cela...

Pour moi, il n'y a pas une bonne et une mauvaise religion. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises croyances. Je n'ai pas raison et l'autre n'a pas tort.
Les religions sont des systèmes de croyances qui amènent à la séparation entre les êtres humains. Le dialogue véritable suppose l'écoute de l'autre sans jugement. Nous ne pouvons parler de dialogue si notre but est d'avoir raison.

Je rêve de l'amour véritable et de la compréhension qui unifient les hommes.
Je rêve d'un monde ou il n'y aurait pas de frontières psychologiques.
C'est possible, j'en suis convaincue.
Mon combat personnel est de tenter de créer ce monde meilleur d'abord en moi et ensuite autour de moi.
Quel défi!

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12.2.06

Réflexion


"Dans l'amour véritable, il n'y a pas de place pour les divisions du temps, de la pensée, et de toutes les complexités de la vie, ni pour toutes les misères, les confusions, l'incertitude, les jalousies et les angoisses humaines."

Jiddu Krishnamurti

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6.2.06

Décision

C'est bizarre, depuis que j'ai écris mon dernier message, comme par hasard, j'ai eu du temps pour moi.
On dirait que de seulement en parler et oups! L'espace nécessaire s'est créé dans mes journées et j'ai pu savourer des moments de paix et de tranquilité.
Quel bonheur!
Ce sont ces moments qui font disparaître les raideurs dans le dos et dans le cou, qui apportent l'énergie et qui permettent d'être en contact avec les mouvements intérieurs (et je ne parle pas ici de mes mouvements gastriques!!).

Une décision s'est imposée à moi aujourd'hui... Il faut maintenant que je l'assume.
Cette décision suppose d'observer mon cher ami l' "ego jubileur" qui aimerait tellement continuer à se sentir flatté et de dire: "J'abandonne car ceci ne me parle plus. Je ne le ressens plus, tout simplement. Mon entourage me fera des commentaires, me posera des questions. Eh puis!"

Cette désicion suppose aussi d'écouter les pensées qui répètent: "Ne fait pas cela! Tu avais un projet et tu ne le conduis pas jusqu'à la fin. Tu ne sais pas ce que tu veux... etc, etc." et les laisser se dissoudre.
Les pensées sont changeantes et en perpétuels mouvements.
Demain, elles me diront autre chose.

Alors je vais laisser tout ce mouvement intérieur terminer ses péripéties. De toute façon, il n'a pas besoin de ma volonté pour continuer son cycle.

Quand il aura fini, je sais que l'action se posera d'elle-même.

Et vlan!




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4.2.06

Ne rien faire

Oui, je sais je te néglige mon blogue!
Je pense souvent à toi mais je ne prends pas toujours le temps de t'alimenter.

Je cours après mon temps. Depuis le retour des vacances des Fêtes c'est pire, je n'ai pas repris mon rhytme de vie habituel.
Normalement, j'ai du temps pour moi, j'ai un peu temps chaque jour pour NE RIEN FAIRE. Depuis un mois, je ne fais que faire et faire et faire... mais jamais RIEN FAIRE. Pour moi ne rien faire c'est de m'asseoir quelques minutes par jour dans le silence et juste laisser monter en moi des réflexions, des idées, des images... Me laisser envahir par cette énergie qui me guide...

Et je m'organise pour parvenir à ne rien faire. J'ai un horaire et une hygiène de vie planifiés à l'avance... l'heure de lever, le travail, les exercices, le yoga, l' heure de marche par jour (mon petit chien m'aide beaucoup pour ce point!), la préparation des repas, les pratiques de chant, les sorties de femme célibataire, la lecture sur l'oreiller, l'heure du dodo, mais encore!

Je planifie mon horaire de vie car sinon, c'est la léthargie! Le rien faire se transforme en "wash" faire. Plus rien ne s'accomplit, les poignées d'amour se développent, la vie devient moche.
La nature humaine est paresseuse. La tendance naturelle est de minimiser les efforts.
Mais lorsqu'on n'est que léthargie, on perd le goût à la vie.

Et moi, je cours pour trouver du temps de NE RIEN FAIRE....
Je suis un paradoxe!!

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