Qui mène le bateau?
Le seul contrôle que j’exerce est celui de mes propres réactions par rapport à la perception d’être en maîtrise du gouvernail.
C’est lorsque je crois mon bateau plus fort que l’orage que celui-ci en profite pour décocher un éclair dans sa direction et en fendre le mat.
Quand je termine la traversée du dernier torrent un autre, parfois plus puissant, se profile déjà devant mon embarcation.
La mer offre peu de repos au petit capitaine que je suis mais la seule perspective de l’horizon au loin me prête toute l’énergie nécessaire pour continuer à naviguer dans la direction de mon port.
Libellés : Poésie réflexions et autres divagations
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