Mal à l’âme ou maladie?
Elle court, elle court
Parce qu’elle ne se perçoit plus
Parce que devant son miroir
Elle voit l’opposé de ce que je vois en la regardant
Elle court, avec sa bouteille d’eau pleine à la main
Pas le temps de boire,
Trop de bitume encore à fouler
De ses frêles membres
À tenter de franchir un record
Qu’elle a elle-même inventé
Vers un corps parfait
Celui que sa pensée a créé
Mais elle ne sait pas
Elle la croit cette pensée
Qui lui reflète une image dénaturée
D’une personne laide et disgracieuse,
Ronde et pulpeuse
À laquelle elle refuse de ressembler
Elle court encore et encore
Et je l’observe avec un sentiment d’impuissance
Je ne parle pas ma tristesse
Car les mots d’une inconnue
Croisée sur un trottoir humide
Un dimanche après-midi de décembre
Ne pourraient probablement que glisser
Sur le dos crispé
De son âme malade...
Parce qu’elle ne se perçoit plus
Parce que devant son miroir
Elle voit l’opposé de ce que je vois en la regardant
Elle court, avec sa bouteille d’eau pleine à la main
Pas le temps de boire,
Trop de bitume encore à fouler
De ses frêles membres
À tenter de franchir un record
Qu’elle a elle-même inventé
Vers un corps parfait
Celui que sa pensée a créé
Mais elle ne sait pas
Elle la croit cette pensée
Qui lui reflète une image dénaturée
D’une personne laide et disgracieuse,
Ronde et pulpeuse
À laquelle elle refuse de ressembler
Elle court encore et encore
Et je l’observe avec un sentiment d’impuissance
Je ne parle pas ma tristesse
Car les mots d’une inconnue
Croisée sur un trottoir humide
Un dimanche après-midi de décembre
Ne pourraient probablement que glisser
Sur le dos crispé
De son âme malade...
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